L'accord de Delta avec Gevo fait progresser l'objectif du SAF
Delta progresse vers son objectif d'alimenter 10 % de ses opérations avec du carburant d'aviation durable d'ici la fin de 2030, en signant un accord avec le fabricant de SAF Gevo qui étend considérablement la disponibilité de cette technologie naissante. Grâce à cet accord, Delta s'attend à recevoir environ 284 millions de litres de SAF par an pendant sept ans, et devrait commencer à la mi-2026.
"Le SAF est une technologie existante qui est cruciale pour que l'industrie atteigne ses objectifs de consommation nette zéro", a déclaré Pam Fletcher, responsable du développement durable chez Delta. "Le SAF est aujourd'hui notre meilleure chance de réduire de manière significative les émissions dues au transport aérien, mais le marché a besoin d'investissements et de l'engagement de toutes les parties prenantes. Qu'il s'agisse d'une politique fédérale qui le place financièrement sur un pied d'égalité avec les carburants routiers ou de l'intérêt général des entreprises, toutes les parties prenantes doivent faire progresser l'accès au SAF afin d'élargir le marché et de répondre aux besoins de l'industrie."
Delta devra se procurer 1 Milliard 500 litres par an d'ici la fin de l'année 2030 pour respecter son engagement d'approvisionnement en SAF à hauteur de 10 %, et environ 15 milliards de litres par an si elle devait voler uniquement avec des SAF. Cependant, le marché reste naissant en raison d'une offre limitée et de coûts élevés. Aujourd’hui, il n’y a suffisamment de SAF disponible sur le marché que pour assurer une journée des opérations de Delta aux niveaux d’avant la pandémie. Mais le secteur a besoin que cette technologie se développe, car elle constitue la solution la plus significative pour réduire les émissions de carbone de l'aviation.
Le SAF peut réduire jusqu'à 80 % les émissions de gaz à effet de serre sur le cycle de vie, c'est-à-dire l'impact des gaz à effet de serre du carburant à chaque étape de sa production et de son utilisation, par rapport aux carburéacteurs fossiles. Il peut tirer parti de la technologie et de l'infrastructure existantes, telles que les pipelines de livraison de carburant, et fonctionner avec les modèles de flotte actuels. Le SAF est mélangé avec du carburéacteur conventionnel pour réduire les émissions globales tout en respectant les réglementations de la FAA.
Pour en savoir plus sur l'accord, consultez le site Delta News Hub.